

La mutuelle vous donne un dossier ou vous demande des pièces à joindre qui sont souvent la prescription médicale de l’examen psychomoteur et/ou de séances de psychomotricité, les résultats de l’examen, une lettre de l’enseignant, une facture et des informations personnelles entre autres.
C’est elle qui donne son accord et qui octroie un forfait.
Les Mutuelles
Les psychomotriciens sont considérés comme des auxiliaires de médecine
De plus en plus de mutuelles remboursent les séances de psychomotricité. Le mode de remboursement est différent suivant les mutuelles (certaines prennent en charge 50 % des frais, d’autres 10 séances…).
Les mutuelles prévoient des prestations particulières qui peuvent s’appliquer à la psychomotricité. Ces prestations peuvent figurer dans votre contrat (exemples : « frais coûteux non remboursés par la Sécurité sociale » ; « actes hors nomenclature »…). Si cela n’est pas explicitement écrit, vous pouvez formuler la demande directement à votre mutuelle.
À titre d’exemple, ces mutuelles prennent partiellement en charge une partie des séances (liste non exhaustive et soumise aux variations de contrats) : MGEN, Mutuelle VERTE, Mutuelle du groupe SNCF, Alliance, APICIL, etc.
De plus, toutes les mutuelles ont une commission de recours amiable pour les dépassements d’honoraires, pour les auxiliaires 4 de la médecine comme pour les psychomotriciens. Plusieurs intitulés sont possibles :
- commission de recours amiable,
- allocation d’entraide,
- enveloppe solidarité,
- fond social, …

Procédure pour obtenir une aide
Étape 1 : Identifier ses besoins
- Déterminer le besoin (prévention des chutes, mobilité, autonomie, bien-être).
- Demander un devis ou une estimation auprès d’un psychomotricien ou d’un prestataire.
Étape 2 : Prendre contact avec sa caisse de retraite
- Contacter le service d’action sociale de sa caisse de retraite principale ou complémentaire.
- Remplir un formulaire de demande d’aide (souvent disponible en ligne).
Étape 3 : Fournir les justificatifs nécessaires
Les documents courants incluent :
- Justificatifs de retraite (attestation de pension).
- Certificat médical si besoin (pour justifier l’utilité des séances).
- Devis ou estimation des coûts.
Étape 4 : Attendre la validation
- Une commission peut examiner le dossier pour décider de la prise en charge.
- Des délais de quelques semaines à un mois sont possibles.
Comment être aidé lorsque l’on est retraité pour des ateliers ou une intervention à domicile ?
Les retraités peuvent bénéficier d’aides pour financer des séances de psychomotricité ou des activités liées au maintien de leur autonomie, grâce aux dispositifs mis en place par les caisses de retraite et autres organismes spécialisés. Voici un guide détaillé :
Quels types d’aide sont possibles ?
Les caisses de retraite et organismes sociaux peuvent financer ou co-financer :
- Séances de psychomotricité pour prévenir la perte d’autonomie ou améliorer la mobilité.
- Ateliers collectifs (yoga adapté, gym douce, ateliers mémoire).
- Aides à domicile pour un accompagnement global (entretien, soutien psychologique).
- Prise en charge de dispositifs de prévention (chutes, maladies liées au vieillissement).
Quels organismes contacter ?
Les principaux organismes impliqués :
a. Caisse de retraite principale (CNAV, MSA, RSI, etc.)
- La CNAV (Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse) via l’action sociale propose des aides aux retraités autonomes ou en perte d’autonomie.
- MSA (Mutualité Sociale Agricole) pour les retraités du secteur agricole.
- CARMF pour les professions libérales médicales.
b. Caisses de retraite complémentaire (Agirc-Arrco, IRCANTEC, etc.)
- Ces caisses offrent également des aides pour des actions de prévention ou soutien.
c. CCAS (Centres Communaux d’Action Sociale)
- Dans chaque commune, les CCAS peuvent financer des ateliers de maintien en autonomie pour les retraités.
d. Conseils départementaux (via l’APA)
- L’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) peut couvrir une partie des séances si elles répondent à des besoins spécifiques liés à la perte d’autonomie.
e. Assurances santé et mutuelles
Certaines complémentaires santé remboursent des séances de psychomotricité dans le cadre de contrats santé prévoyant des prestations bien-être ou prévention.
Les aides de la Sécurité Sociale – Les « prestations extra légales » de la CPAM
Cette aide individuelle provient de la CPAM (caisse primaire d’assurance maladie). Il est nécessaire de remplir certains critères, notamment les conditions de revenus et la demande doit être justifiée par un bilan dressant les difficultés de la personne concernée.
Il est possible d’obtenir cette aide exceptionnelle sans relever de la MDPH mais un dossier en cours peut néanmoins faciliter son obtention. Pour en savoir plus sur les aides versées par votre caisse d’assurance maladie et les documents à joindre à votre dossier : Contactez les directement par mail en vous connectant sur votre compte ameli.fr .

Quels sont les droits dont vous pouvez bénéficier auprès de la MDPH ?
- Allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH)
- Allocation aux adultes handicapés (AAH) et son complément
- Carte d’invalidité/ de priorité/ de stationnement
- Orientation vers un établissement ou service médico-social (ESMS)
- Prestation de compensation du handicap (PCH)
- Renouvellement d’allocation compensatrice (ACTP ou ACFP)
- Projet personnalisé de scolarisation – parcours et aides à la scolarisation
- Orientation professionnelle et/ou formation professionnelle
- Reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH)
- Affiliation gratuite à l’assurance vieillesse des parents au foyer (AVPF)
Les aides de la Maison Départementale et Métropolitaine des Personnes Handicapés (MDMPH)
Selon les troubles avérés et diagnostiqués par un médecin spécialisé, la MDPH peut vous attribuer un financement par le biais de l’Allocation d’Éducation de l’Enfant Handicapé (AEEH reversée par la CAF) ou par le biais de l’AAH pour les adultes (Allocation Adulte Handicapé).
Cette allocation compensera ainsi les frais engagés lors du soin psychomoteur. Votre médecin traitant pourra vous accompagner dans cette démarche.
Différentes pathologies peuvent être reconnues en vue d’un remboursement des séances de psychomotricité : dyspraxie, dyslexie (avec diagnostic établi par une orthophoniste), dysgraphie, troubles des acquisitions des coordinations, retard psychomoteur, maladresse, troubles du comportement et de la relation à autrui, handicaps moteurs, psychiques et mentaux, trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité.
Dans tous les cas, un dossier doit être monté, avec les différents bilans de l’enfant (psychomoteur, orthophonique…) L’allocation reversée sera proportionnelle au degré de handicap reconnu.
Faite votre demande et déposer votre dossier auprès de la MDPH.

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